Généralement, l’opération de réduction mammaire vise à alléger le poids des seins trop gros et trop lourds. Cette anomalie est souvent causée par un excès de glandes mammaires et parfois associé à un excès de volume graisseux dans les seins.

Origines de l’hypertrophie mammaire

De nombreuses femmes souffrent d’un excès de poitrine, et cette anomalie est communément appelée «hypertrophie mammaire ». Cette malformation apparaît le plus souvent à l’adolescence à la période de puberté, mais elle peut également survenir consécutivement à une grossesse, être liée au processus naturel de vieillissement, ou encore à la prise et à la variation des kilos. L’hypertrophie mammaire est souvent associée à un affaissement de la poitrine, appelée en langage médical « ptôse mammaire ».

Les caractéristiques de l’hypertrophie

L’hypertrophie mammaire nécessitant une réduction du volume de seins se caractérise par certains signes qui ne trompent pas. Généralement, la patiente présente les symptômes suivants :
– un volume excessif des seins ;
– une ptôse fréquemment associée, l’excès de volume entraînant une chute de la poitrine ;
– des douleurs importantes dans le dos, aux épaules et à la nuque, ainsi qu’une possible déformation de la colonne vertébrale due au poids des seins et à une mauvaise posture ;
– un mal être psychologique important, et une difficulté pour s’habiller au quotidien.
– parfois, une asymétrie mammaire à corriger associée à l’hypertrophie.
L’âge minimum requis pour subir une opération de réduction du volume des seins se situe aux alentours de 18 ans, lorsque le développement des seins est totalement achevé. La patiente peut par ailleurs subir ce type d’intervention quel que soit son âge après sa majorité, tant qu’elle ne présente pas de contre-indications.

L’intervention

L’intervention s’effectue toujours sous anesthésie générale. La durée d’hospitalisation n’excède généralement pas deux jours. Avant toute intervention, la patiente doit subir un examen complet pré-opératoire, et rencontrer le médecin anesthésiste au minimum deux jours avant l’intervention.
Durant l’opération, l’excès glandulaire et graisseux est retiré et la glande mammaire est reconcentrée, de manière à obtenir une forme de sein plus harmonieuse. Généralement, l’auréole est diminuée et « ascensionnée », c’est-à-dire remontée vers le haut. La patiente doit ensuite porter un soutien gorge « de sport » durant plusieurs semaines afin de protéger les pansements compressifs.

L’opération est-elle douloureuse ?

Concernant les suites opératoires, les douleurs liées à l’intervention sont de faibles à modérées. Elles apparaissent supportables avec la prise d’antalgiques classiques. Cependant, des troubles de la sensibilité au niveau des seins peuvent se présenter, mais s’estompent quasiment toujours au bout de plusieurs semaines.

Les précautions à prendre

Les améliorations se manifestent au bout de quelques mois après l’opération ; il faut donc une certaine patience avant de constater les résultats, qui apparaissent une fois l’oedème résorbé, la cicatrice venue à maturité, et les tissus mammaires assouplis. Bien que rares, il existe des complications et des risques inhérents à l’opération que la patiente doit connaître :
– hématomes pouvant nécessiter une nouvelle intervention ;
– infections ou complications thrombo-emboliques ;
– écoulements temporaires au niveau des seins, en raison de la fonte des graisses ;
– défaut de cicatrisation, pouvant également nécessiter une reprise chirurgicale ou une pose de pansement siliconé.
Par ailleurs, il est à noter qu’avec un chirurgien esthétique expérimenté, ce type de complication est très rare.